Ovins

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La région Auvergne-Rhône-Alpes est la 3ème région ovine française  avec 2 623 élevages de plus de 50 brebis qui détiennent près de 530 383 brebis qui sont présents sur tout le territoire et fortement ancrés dans les zones de montagne.

Les cheptels comptent en moyenne 202 brebis. Pour près de 500 exploitants de la Région (20%), la taille du cheptel ovin est comprise entre 50 et 100 brebis. Les départements avec la troupe ovine la plus importante sont : l’Allier (99 610 brebis), la Haute-Loire (97 184 brebis) et le Puy-de-Dôme (70 484 brebis). Les 4 régions du sud de la France (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur) concentrent environ 80% des brebis.
Les élevages sont principalement destinés à la production d’agneaux de boucherie et de reproducteurs.

Les exploitations agricoles régionales produisent près de 12 000 tonnes (équivalent carcasse) sur près de 100 000 tonnes pour la France métropolitaine. La majorité des volumes est abattue extra régionalement en tant que produits finis de haute qualité (labels rouges, IGP, AB). Le nombre d’agneaux sous signes officiels de qualité représente 18 % de la production française.

Avec une filière plurielle, qui repose sur une quinzaine de races ovines et une diversité de systèmes ovins (mixtes / spécialisés) adaptés à chaque territoire, la région a des atouts forts en termes de développement de la production.

Sources :
Données issues des aides ovines 2022
GEB et L’essentiel de la filière ovine française - 2021
Mémento édition 2021 AGRESTE 

Une filière régionale structurée autour de la production

À ce jour, le marché s’organise essentiellement autour de 10 organisations de producteurs, commerciales et non commerciales (dont 4 ont leur siège dans la région).
Avec près de 1 400 éleveurs (soit près de 50% des demandeurs de l’aide ovine) et 280 000 brebis, les organisations de producteurs encadrent techniquement leurs adhérents, collectent les animaux et assurent la mise en marché.
La répartition du cheptel sur le territoire impacte fortement les frais de collecte et de mise en marché.

Quatre organismes de sélection (OS) œuvrent sur la grande région : Races Ovines des Massifs (Blanche du Massif central, Grivette, Rava, Noire du Velay, Bizet et Limousine), OSON (Ile de France et Texel), OS Mouton Charollais, et Races Ovines du Sud Est (Mérinos d’Arles, Préalpes du sud et Mourérous). Ils définissent les programmes d’amélioration génétique et encadrent la production de reproducteurs qualifiés.

Les groupements de défense et de gestion (ODG) assurent la promotion et le fonctionnement des démarches qualité.
L’ADET (IGP et Label Rouge Agneau du Bourbonnais) et l’ADRET (Label Rouge Agneau de l’Adret) ont leur siège en région, sur laquelle l’Association Charolais Label Rouge, CESAR (AOP Agneau de Sisteron), Association de l'Agneau Fermier des Pays d'OC (Label Rouge), et Renommé Et Gestion Agneau Laiton Label Rouge, interviennent également.

La production ovine joue un rôle socio-économique et environnemental majeur sur les territoires de la région

  • Sur le plan économique de la production à la commercialisation : l’ensemble de la filière contribue au développement économique de la région au travers de la production de viande dans des territoires difficiles, de la transformation dans les abattoirs locaux, et de la commercialisation via les boucheries et au grandes et moyennes surfaces.
    La multitude de systèmes ovins est une richesse pour la filière, les territoires et les éleveurs qui élèvent leurs animaux. Il existe une multitude de façons de s’installer et de créer une troupe ovine.
  • Sur le plan social : les exploitations ovines contribuent au maintien de la vie sociale et à l’emploi en milieu rural. Elles participent à la préservation des paysages et à leur attrait touristique.
  • Sur le plan environnemental : les brebis contribuent à l’ouverture des paysages et à leur mise en valeur. Au travers de la pâture, elles améliorent la biodiversité et garantissent la protection des sols.

Maintenir le potentiel de production et promouvoir les installations dans tous les systèmes

Plus que jamais, la filière ovine offre des perspectives à des jeunes candidats à l’installation. Le nombre de départs à la retraite étant toujours croissant, il y a de nombreuses fermes à reprendre et des opportunités à saisir.

De plus, la conjoncture économique est excellente. En 10 ans, le prix des agneaux n’a jamais été aussi élevé (source Inn’Ovin).

CONTACT(S)

Marine PENON
Chargée de mission 
Appui au développement économique de la filière ovin viande
marine.penon@aura.chambagri.fr

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